les religions

J'AI RÊVÉ D'UN NOUVEAU MONDE

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Les croyances des hommes

Depuis toujours, l’homme a eu besoin de croire en quelque chose de plus grand que lui. Personnellement, je ne crois pas aux religions comme le judaïsme, le christianisme ou l’islam. Mon expérience limitée sur le sujet ne me pousse pas à y adhérer, d’autant plus que l’histoire montre que les religions ont souvent été sources de conflits.

Avant l’avènement des religions monothéistes, il existait les dieux grecs, romains, hindous et bien d’autres croyances polythéistes. À cette époque, les hommes ne vénéraient pas un seul dieu, mais plusieurs. Pourtant, cela n’a pas empêché les guerres et les tensions. Les livres d’histoire témoignent que les conflits religieux ne sont pas une nouveauté et que les peuples d’alors n’étaient pas mieux lotis qu’aujourd’hui, bien au contraire.

De tout temps, sous prétexte de religion, l’homme a justifié les pires atrocités. Des populations entières ont été exterminées au nom de croyances divines. Et pourtant, à ce jour, personne n’a jamais vu Dieu. Malgré cela, plusieurs milliards de personnes croient en lui.

Quand j’observe le pape actuel en 2025, je me demande s’il ne serait pas temps pour lui de passer le relais. Ce n’est que mon avis, mais le pouvoir est un poison, surtout lorsqu’il est détenu par ceux qui se cachent derrière. Comment peut-on croire en la bonne foi de l’Église alors que des scandales de pédophilie éclatent régulièrement et qu’elle ne prend pas les mesures nécessaires pour protéger les victimes ? Cette hypocrisie me pousse à douter encore plus.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors qu’un génocide était en cours, l’Église est restée passive. Et on voudrait me faire croire en un Dieu miséricordieux ? Pire encore, certains estiment que l’Église s’est enrichie durant cette période sombre de l’humanité. Le judaïsme, lui non plus, n’est pas exempt de critiques. Aujourd’hui, certains justifient l’extermination de populations en Palestine. Je ne suis pas historien, mais quand des puissances étrangères décident d’attribuer un territoire à un peuple, il ne peut en résulter que des conflits. Si demain mon voisin, plus fort que moi, donnait mon jardin à quelqu’un d’autre, je me battrai pour récupérer ce qui m’appartient. L’islam non plus n’échappe pas aux dérives du pouvoir religieux. Le droit à la vie n’y est pas perçu de la même manière pour tous, et l’on incite toujours les fidèles à prêcher la « bonne parole ». Mais à force d’être persuadé d’avoir la vérité absolue, ne risque-t-on pas d’imposer sa vision aux autres ? Prenez les Témoins de Jéhovah, par exemple : lorsqu’ils frappent à votre porte pour vous convaincre de rejoindre leur cercle, ils ont toujours une réponse toute faite. De leur Bible de poche, ils tirent inlassablement la même justification : « Dieu nous met à l’épreuve. »

Pour moi, la religion est avant tout un instrument de contrôle. Elle permet de soumettre les masses à une minorité de dirigeants, qui, eux, vivent dans l’opulence. Je me demande d’ailleurs si ces institutions font des dons à des causes comme la lutte contre le cancer ou aux associations humanitaires. Personnellement, je n’en ai jamais entendu parler. Certes, il existe des croyants sincères qui consacrent leur vie à aider les plus démunis, mais les hauts dignitaires religieux, eux, semblent bien loin de ces préoccupations.

Je pense que la religion s’est approprié les premières règles de la vie en société.
Au départ, elle a probablement joué un rôle fondamental dans l’organisation humaine : elle a structuré la morale, instauré des lois et permis une certaine cohésion sociale. Mais avec le temps, elle est devenue un outil de pouvoir.

Ce qui devait être un guide spirituel a été détourné par certains hommes pour asseoir leur domination. La religion, au lieu d’unir, a souvent divisé.

Je suis moi-même tombé dans cette contradiction : il y a longtemps, je me suis marié en suivant certaines traditions religieuses, notamment celles du christianisme. Pourtant, je ne croyais pas en ces dogmes. Je l’ai fait par coutume, par habitude, comme beaucoup d’autres.

Le mariage religieux illustre bien l’influence persistante des croyances sur nos vies. On s’y plie souvent pour répondre aux attentes familiales ou sociales, sans forcément adhérer à leur sens profond.

Dans mon esprit, la foi est une affaire personnelle. Pourquoi ressentirait-on le besoin de prouver ou d’exposer sa spiritualité aux autres ? La croyance est intime, et chacun devrait pouvoir la vivre librement, sans contrainte ni obligation sociale.

Nul besoin de prier dans une église, une mosquée ou une synagogue. La véritable croyance est celle qui reste intérieure, sincère et personnelle. Certains diront que la prière collective renforce la foi et crée un lien communautaire. Mais est-ce un gage d’authenticité ? Prier en public ou appartenir à une institution ne garantit pas une foi plus profonde.

Je ne suis pas croyant, mais je respecte ceux qui le sont. Et si mon âme devait frapper à la porte de saint Pierre et qu’il me refusait l’entrée sous prétexte que je n’ai pas prié, alors c’est qu’il n’en valait pas la peine.

Si un Dieu existe et qu’il est juste, il ne devrait pas juger les hommes sur des rituels extérieurs, mais sur leurs actes, leur humanité et leur bienveillance. L’idée qu’un simple oubli de prière puisse condamner une âme est absurde. C’est un peu facile de commettre le mal, puis de se confesser et d’entendre un représentant de Dieu dire : « Tu es pardonné. » Le concept du pardon religieux peut être rassurant, mais il soulève une vraie question morale : peut-on réellement effacer ses fautes en quelques paroles ?. Si la rédemption existe, elle ne devrait pas passer par un rituel, mais par une véritable remise en question et des actes concrets pour réparer ses erreurs.

J'ai rêvé d'un nouveau monde ou les religions faisait partie des livres d'histoires.

L’Après-Foi

L’an 2157. Cela faisait maintenant trois générations que les religions avaient disparu. Pas dans le fracas d’une guerre ou d’une interdiction brutale, mais parce que, peu à peu, plus personne n’y avait cru. Les églises avaient été transformées en écoles, les mosquées en salles de concert, et les temples en jardins partagés.

Les gens avaient appris à vivre autrement. On ne priait plus pour demander du courage ou du réconfort ; on comptait sur les autres, sur la communauté. Les rites de passage – mariages, deuils, naissances – existaient toujours, mais sans divinités pour les bénir. On célébrait les unions par de grandes fêtes, on accompagnait les morts par des veillées où l’on racontait leurs histoires, et on accueillait les nouveau-nés avec des promesses d’amour et de protection.

Dans cette société nouvelle, Dides, 59 ans, était un déboucheur de toilette à Lyon. Son passe temps préféré était de conserver les traces du passé, y compris celles des anciennes croyances. Un jour, en triant d’anciens manuscrits, il tomba sur une lettre datant de 2034. Une femme y écrivait à sa fille :

"Tu grandiras dans un monde où Dieu ne sera plus qu’un souvenir. J’espère que cela ne te rendra pas trop dure. Car si nous avons choisi de nous passer des dieux, nous ne devons pas nous passer de la tendresse."

Cette phrase le bouleversa. Depuis l’enfance, Dides avait été élevée dans un monde rationnel, où tout avait une explication. Pourtant, il se rendit compte qu’il manquait quelque chose. Pas une croyance, pas une foi, mais un espace pour le mystère, pour l’émotion brute, pour ce qui ne s’explique pas mais se ressent.

Ce soir-là, il organisa une veillée, comme le faisaient ses grands-parents autrefois. Autour d’un feu, il invita ses amis à raconter non pas des faits, mais des histoires. Des récits qui n’étaient ni vrais ni faux, juste beaux à entendre. Dans ce monde sans dieux, il comprit que l’humanité n’avait pas tant besoin de croire que de rêver.


Règlement du droit civil.

3) Les croyances
a)Toute expression religieuse en dehors du domicile privé est interdite. Toute violation de cette interdiction est passible de la peine capitale 1.

b)Toute réunion sur le sujet des religions, qu'elle soit publique ou privée, est interdite, de même que toute forme d'appartenance religieuse, et est passible de la peine capitale 1.

Depuis la nuit des temps, sous la bannière de la religion, des guerres ont été menées. D'une façon ou d'une autre, des peuples ont été persécutés, torturés et exterminés. Il a été établi, depuis l'accord général, qu'aucune religion ne sera plus acceptée parmi les hommes. Il est également interdit de modifier ce texte de loi. Il est possible de consulter d'anciens livres pour la connaissance, cela restera dans le cadre d'une recherche strictement personnelle afin de ne pas oublier les raisons du KO général.

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