Le droit et les devoirs
J'AI RÊVÉ D'UN NOUVEAU MONDE
J' ai rêvé d’un nouveau monde: La nécessité d’une simplification des règles de sanctions
Dans mon rêve, le système judiciaire était radicalement différent de celui que nous connaissons aujourd'hui. Il n'y avait plus de prisons, mais trois punitions principales : la peine de mort, l'exclusion, et les travaux d'intérêt public. Cela découlait d'une profonde réflexion sur la société et ses règles. Aujourd’hui, nous vivons dans une époque où les lois sont souvent perçues comme trop complexes, trop nombreuses et parfois incompréhensibles. Cela crée une distance entre les citoyens et le système de justice. Il devient essentiel de simplifier ces règles afin qu’elles soient à la portée de tous, afin que chacun puisse comprendre ce qui est juste et injuste.
Le système proposé repose sur une règle fondamentale : le respect de l'autre est plus important que l’intérêt personnel. C'est un principe de solidarité et d’humanité qui devrait guider nos actions collectives. Dans un monde où les inégalités sont souvent exacerbées par la richesse et le pouvoir, il est temps de mettre fin à ce système injuste où ceux qui ont de l'argent échappent souvent aux conséquences de leurs actes. Nous devons tous être égaux face aux lois et aux sanction
La justice comme équilibre social et environnemental
Le modèle que j'ai rêvé, repose sur la notion que seul l'intérêt collectif compte, à condition qu'il ne mette pas en danger l’équilibre de notre environnement, de sa biodiversité et de ses écosystèmes. En effet, la société ne peut pas prospérer si elle détruit la nature qui la soutient. Chaque action, chaque comportement doit être mesuré par son impact non seulement sur les individus, mais aussi sur l'ensemble de la communauté et de la planète. Il est donc impératif que la justice protège à la fois les humains et le monde qui les entoure. En cela, la justice n'est pas uniquement une question de rétribution, mais de préservation et de respect.
Une classification claire des punitions
L’une des raisons pour lesquelles le système proposé repose sur trois punitions distinctes est de permettre une répartition juste et proportionnée des sanctions en fonction de la gravité des actes commis. Chaque individu doit comprendre la conséquence de ses actions, et chaque peine doit être à la hauteur de l’infraction.
livre de vie de la nouvelle société.
2)Les peines
La mort peine 1 : Cette peine, bien que radicale, est réservée aux crimes les plus graves, ceux qui mettent en danger l'intégrité même de la société, comme le meurtre, la torture ou le viol. Ces actes sont irrémédiables et d'une telle gravité qu'ils ne peuvent pas être tolérés dans une société qui se veut juste. La peine de mort, dans ce contexte, ne cherche pas à venger la victime, mais à maintenir un ordre social où certains actes, par leur nature, sont considérés comme intolérables. La société a le devoir de protéger ses membres contre de tels crimes.
L’exclusion peine 2: Cette sanction s’applique aux crimes qui déstabilisent la société, mais qui ne sont pas aussi extrêmes que le meurtre ou le viol. Le vol, la violence, la corruption, et d’autres crimes affectant directement la confiance et l’harmonie de la société en font partie. Exclure une personne de la société signifie qu’elle perd ses droits de participer à la vie collective, ce qui est une sanction lourde. Cela permet de préserver l’ordre social tout en offrant une possibilité de réhabilitation, car l’exclu doit se confronter à ses actes.
Les travaux d'intérêt public peine 3 : Ces peines s’appliquent aux infractions mineures, telles que le non-respect des règles de la vie quotidienne. Celles-ci peuvent sembler moins graves, mais elles contribuent à des perturbations sociales qui peuvent, si elles deviennent fréquentes, créer un environnement de négligence et de désordre. Les travaux d’intérêt public servent ici non seulement à réparer les erreurs de l'individu, mais aussi à démontrer que l’intégrité et le respect des règles communes sont essentiels pour la cohésion de la société.
La logique des sanctions progressives
Une caractéristique clé du système proposé est la progressivité des sanctions. Si une personne ne respecte pas la peine qui lui a été infligée, elle encourt systématiquement une peine supérieure. Cette approche garantit que la justice reste flexible, tout en restant ferme. Le système encourage ainsi la réhabilitation, mais en même temps, il dissuade les récidives en imposant des sanctions de plus en plus sévères.
Par exemple, un individu qui détourne une règle de vie pour son profit personnel doit être exclu de la société, car son comportement met en péril l'équilibre collectif. Cette exclusion inclut la confiscation de ses biens, ce qui le prive de toute possibilité de profiter de l'injustice qu'il a créée. Le non-respect des biens d’autrui entraînera des travaux d’intérêt public, car c’est par le travail qu’il pourra restaurer le respect des biens et des règles de la société. Pour des crimes graves comme le viol ou le meurtre, la peine de mort est envisagée, car ces actes sont perçus comme une rupture irréparable du pacte social.
Conclusion : vers une société plus juste et équitable
Ce système, bien que radical, a pour but de rétablir une justice qui soit plus en phase avec les besoins de la société moderne. Il n’est ni répressif ni vindicatif, mais vise à créer une société où le respect de l'autre prime sur les intérêts individuels, où l'environnement et la biodiversité sont protégés, et où les sanctions sont claires, progressives et adaptées à la gravité des actes. En adoptant ce modèle, nous pourrions espérer construire une société plus juste, plus égalitaire, et plus durable.
Prochainement: Les religions
La justice en 2025 : une institution dépassée ?
En 2025, la justice n’est plus adaptée à la réalité du terrain. Les lois, censées évoluer avec la société, ne sont que très rarement révisées. Certaines d’entre elles datent même du XVIIIe siècle, une époque où les problématiques sociales, économiques et technologiques n’avaient rien à voir avec celles d’aujourd’hui. Peut-on réellement gérer la criminalité contemporaine avec des textes de loi aussi anciens ?, je ne pense pas.
L’emprisonnement ne fait plus peur
L’une des premières observations que l’on peut faire, c’est que la prison n’a plus l’effet dissuasif qu’elle devrait avoir. Autrefois synonyme de privation et de souffrance, elle est aujourd’hui perçue par certains comme une simple « pause » dans leur vie, voire une opportunité de se former et de bénéficier d’un cadre structurant.
Paradoxalement, un détenu a accès à des dispositifs de réinsertion souvent plus avantageux que ceux proposés aux citoyens respectant la loi. Accès à des formations, accompagnement psychologique, cours de langue, initiation à divers métiers… Autant de moyens mis en place pour préparer leur retour dans la société. Pendant ce temps, ceux qui travaillent dur chaque jour peinent à financer leur propre reconversion ou l’accès à l’éducation de leurs enfants.
Des conditions de détention trop confortables ?
Bien sûr, être enfermé reste une privation de liberté, mais les conditions de détention se sont nettement améliorées. Certains détenus bénéficient de visites familiales régulières et même, pour certains, de « mini-weekends » avec leurs proches, dans des espaces spécialement aménagés au sein de la prison. On pourrait se demander si cela ne va pas à l’encontre du principe de sanction censé être associé à l’incarcération.
Autre point : les prisons proposent aujourd’hui une multitude d’activités et de distractions. Certains y voient un progrès humain, d’autres y perçoivent un affaiblissement de la justice. Une incarcération devrait-elle offrir plus de confort qu’une vie difficile dans la précarité ?
Les incohérences dans l’application des sanctions
L’application des peines en justice semble parfois marquée par de profondes incohérences. Certains crimes et délits sont lourdement punis, tandis que d'autres, parfois bien plus graves moralement ou sociétalement, reçoivent des sanctions nettement plus légères.
Prenons l’exemple d’un conducteur roulant à 200 km/h sur l’autoroute : son comportement est clairement dangereux, mais mérite-t-il nécessairement une peine de prison ? À l’opposé, certains criminels récidivistes bénéficient d’aménagements de peine et retrouvent leur liberté bien trop rapidement. Les délinquants financiers, quant à eux, purgent souvent leur peine à domicile, équipés d’un bracelet électronique, et peuvent obtenir des permissions de sortie. Une justice équilibrée ne devrait-elle pas être appliquée de manière plus cohérente et juste ?
Ainsi, ne serait-il pas plus pertinent, par exemple, de confisquer le véhicule d’un conducteur roulant à plus de 200 km/h, pour marquer la gravité de son acte ? Ne serait-il pas plus approprié de saisir tous les biens d’un individu coupable de détournement d’argent, afin de réparer les injustices commises ? Enfin, pour des crimes comme la pédophilie, ne serait-il pas plus juste de prévoir des peines beaucoup plus sévères et irréductibles, adaptées à la gravité de l’infraction ?
La prison : une école du crime ?
Si la prison était réellement dissuasive, son taux de récidive serait faible. Or, ce n’est pas le cas. Pour certains, elle est devenue une véritable « école du crime ». Un jeune délinquant, condamné pour un délit mineur, peut ressortir avec un réseau plus structuré et une caractère encore plus endurcie.
Face à cela, la réponse politique semble parfois naïve. L’ouverture de prisons spécialisées pour certains profils, comme les mafieux de la drogue, montre une volonté de contrôle, mais est-ce vraiment efficace ? Croire qu’un détenu replonge automatiquement dans le droit chemin après sa sortie est une illusion. Les prisons coute beaucoup au contribuable et si la prison fonctionnerais nous le serions.
Un système à réformer en profondeur
Il est temps d’ouvrir un vrai débat sur l’avenir de la justice et des prisons. Faut-il repenser la manière dont nous sanctionnons les délits ? La réinsertion doit-elle être un droit ou un privilège mérité ? Comment garantir que la prison reste une véritable sanction tout en offrant des chances de réhabilitation aux détenus qui le méritent ?
Une chose est sûre : la justice, dans sa forme actuelle, ne satisfait plus ni les victimes, ni les citoyens, ni même certains détenus eux-mêmes. Et quand on en arrive à voir des familles de criminels manifester contre des décisions pénitentiaires, il y a de quoi se poser de sérieuses questions…
En 2024, Robert BADINTER est décédé. C’est sous son mandat de ministre de la Justice que la peine de mort a été abolie en 1981 en France. Pour moi, cela a été une grande erreur, car à partir de là, il n’y avait plus de réel risque pour la délinquance. Depuis, nous constatons que les prisons n’ont cessé de se remplir. La petite délinquance s’est transformée en quelque chose de plus grave et d’une violence proche de celle d’une guerre.
Se préparer au pire : une nécessité ignorée
Nous savons également que ce genre d’individus sera le premier à poser problème lorsqu’un pays est déstabilisé, que ce soit par des manifestations, une catastrophe naturelle ou même une guerre civile. En période de crise, ces individus profitent du chaos pour semer la terreur, piller et affaiblir encore plus la population. Malheureusement, nos sociétés modernes ont rendu les citoyens dépendants du système et incapables de faire face à de telles situations.
Aujourd’hui, nous vivons dans un monde où la majorité des gens ne se soucient pas des risques à venir. En 2025, malgré les nombreuses crises passées – pandémies, conflits, crises économiques – la population ne semble toujours pas consciente des dangers de demain. Trop de personnes vivent dans une illusion de sécurité, persuadées que l’État les protégera en toutes circonstances. Or, l’Histoire nous a prouvé que lorsqu’une véritable crise survient, chacun doit avant tout compter sur lui-même.
Pourquoi se préparer est essentiel
Se préparer au pire ne signifie pas être paranoïaque, mais être réaliste. Le pire ne surviendra peut-être pas demain, mais attendre qu’il soit trop tard pour réagir est une erreur fatale. Être capable de subvenir à ses besoins de base (eau, nourriture, énergie, protection) en cas de crise est une compétence essentielle, et pourtant négligée.
Dans un monde où les tensions géopolitiques augmentent, où les catastrophes climatiques se multiplient et où les crises économiques fragilisent des millions de foyers, il est irresponsable de ne pas anticiper les éventuelles difficultés.
Une responsabilité envers les générations futures
J’ai deux enfants, et dès maintenant, je les prépare au pire. Il ne s’agit pas de leur faire vivre dans la peur, mais de leur transmettre des compétences qui pourront un jour leur sauver la vie : savoir se défendre, gérer une situation d’urgence, être autonome, bennnn oui, la débrouille.
Si, au final, ils n’ont jamais à utiliser ces connaissances, tant mieux. Mais si un jour le monde bascule dans le chaos, ils auront au moins les bases nécessaires pour survivre et protéger leurs proches. Et si ce n’est pas pour eux, ils transmettront ces savoirs à leurs propres enfants. Cette éducation sera nécessaire un jour ou l’autre, car l’Histoire nous a toujours montré que la stabilité est une illusion, et que ceux qui survivent sont ceux qui se sont préparés.