Souvenir d'un ancien monde 1

La criminalité au XXIᵉ siècle

J'AI RÊVÉ D'UN NOUVEAU MONDE

La France, entre oubli et injustice : un constat accablant

La France, pays des Lumières, s’effondre sous les coups de l’injustice et de l’indifférence. Loin des promesses républicaines de sécurité et de justice, une série de crimes – de guerre, de pédophilie, de violences ou détournement d'argent public – met en lumière une société qui, malgré les années, peine à trouver les moyens de réparer ses plaies.

Les criminels de guerre, responsables des horreurs du nazisme, ont échappé à la justice, malgré les souffrances infligées. Après la Seconde Guerre mondiale, des milliers de nazis et de collaborateurs se sont réfugiés dans des pays qui les accueillaient à bras ouverts : l’Argentine, le Brésil, l’Espagne… Le Vatican, par l’intermédiaire de réseaux comme le "ratline", a facilité leur fuite. Les responsabilités n’ont jamais été pleinement assumées, les blessures laissées béantes. Des figures comme Adolf Eichmann, l’architecte de la Solution Finale, ont fini par être jugées, mais trop tard. Le prix de l’oubli, payé par des millions de victimes, reste une tache indélébile.

Cette indifférence à la justice perdure. Il suffit de regarder le cas de Michel Fourniret, le "Monstre des Ardennes". Ses crimes abominables contre des jeunes filles, étalés sur des années, ont été noyés dans des failles judiciaires. En dépit de l’inquiétude croissante de la société, ce tueur en série a échappé à une condamnation définitive. Il a fait face à la justice seulement après de nombreuses années de fuite, mais les erreurs de procédure restent un écho dans le vide de notre système judiciaire.

Les réseaux de prostitution et de traite des êtres humains continuent de prospérer, malgré les efforts sporadiques pour les démanteler. En 2015, une vaste opération policière a mis à jour un réseau international de proxénétisme, exploitant des centaines de femmes sous des menaces constantes, les réduisant à l’esclavage moderne. La justice, bien que sévère, semble incapable de stopper cette machine implacable. Des milliers de vies détruites, des femmes et des enfants réduits à des objets de consommation, sans que l’État ne parvienne à éradiquer cette pratique ignoble.

Même les crimes du quotidien, les meurtres crapuleux, sont devenus banals. En 2011, à Montargis, une jeune fille de 18 ans a été tuée lors d’un vol qui a dégénéré en un crime de sang. Les jeunes meurtriers, tout juste adolescents, ont été jugés, mais leur violence, gratuite et insensée, reste un symptôme d’une jeunesse laissée sans repères dans un monde de plus en plus déshumanisé.

Le vol à main armée n’est plus l’apanage des adultes. En 2025, à Strasbourg, des adolescents de 15 à 17 ans ont orchestré une série de vols à main armée. Armés de répliques, ils ont dévalisé des commerces locaux, semant la peur et la violence dans des quartiers autrefois tranquilles. Un phénomène inquiétant, reflet d’une société qui semble incapable d’enrayer la délinquance juvénile.

Les accidents de la route, tragiques et évitables, continuent de faire des victimes. À Vitry-sur-Seine, en 2002, une mère et ses enfants ont été tués sous un abri-bus par un conducteur imprudent. La justice a condamné cet homme à une peine légère, laissant la douleur et l’indignation des familles sans réponse. Cinq ans de prison, dont un avec sursis, ont semblé dérisoires face à la gravité du crime.

Enfin, la cybercriminalité s’ajoute à cette liste de menaces invisibles mais dévastatrices. En 2020, l’Hôpital de Villefranche-sur-Saône a été attaqué par des pirates informatiques, privant des centaines de patients de soins. Les données médicales ont été prises en otage, et l’hôpital a dû lutter contre un ransomware exigeant une rançon de 50 000 euros. Cet incident a révélé la vulnérabilité des infrastructures publiques face à des attaques d’une ampleur nouvelle. Et si la cybersécurité est aujourd’hui une priorité, il est trop tard pour des milliers de patients dont les traitements ont été retardés, parfois avec des conséquences tragiques.

Dans un contexte où la délinquance continue de croître, où la violence se banalise, où des injustices restent impunies, l’indifférence de la société et l’inaction de l’État deviennent le plus grand des crimes. La France, jadis fier de ses principes de justice et d’égalité, semble désormais en proie à une insécurité rampante, aussi bien dans ses rues que dans ses institutions. Les peines restent souvent insuffisantes, et les failles judiciaires permettent aux criminels de fuir la justice, parfois pour de longues années.

En 2025, alors que les prisons se voient attaquées, que les gardiens sont menacés, que des évasions spectaculaires ont lieu, il est impossible de ne pas se demander : pourquoi cette inaction face à un tel désastre ? La sécurité en France, autrefois un droit garanti, est désormais une illusion. L’inaction des gouvernements successifs, leur aveuglement face aux réalités du terrain, ont transformé cette illusion en une tragédie pour des millions de Français.

La France, jadis citadelle de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, semble aujourd’hui vaciller sous le poids d’un système qui n’a pas su protéger ses citoyens. À force de fermer les yeux sur les problèmes, de remettre à demain les réformes nécessaires, la nation s’effrite. Les victimes, qu’elles soient enfants, femmes, ou innocents fauchés sur le bord des routes, payent le prix de cette faillite. Et bientôt, il ne restera plus que des souvenirs d’une époque où la sécurité et la justice étaient encore des valeurs partagées par tous.

Depuis le chaos, aucun de ces actes n’échappe à la peine de niveau 1.