Mon chemin de croix

TRENTE JOURS DE SOLITUDE

Aujourd’hui, 1er mai, j’ai eu une pensée particulière pour toutes les religions du monde : le catholicisme, l’islam, l’hindouisme, le judaïsme… Qu’on soit noir, blanc, beur ou même jaune, chacun a, au moins une fois dans sa vie, un pèlerinage à accomplir. Que ce soit Lourdes, Jérusalem, Varanasi ou La Mecque, chaque lieu sacré porte ses pas, ses prières, ses espérances.

Eh bien moi, je vous propose un autre type de pèlerinage : venez passer deux jours avec moi. Croyez-moi, votre chemin de croix, vous le ferez en me suivant. Et je peux vous assurer qu’à la fin, plus personne n’aura envie de faire la guerre.

Sous un soleil de plomb, j’ai marché des kilomètres qui me semblaient interminables. Je me suis arrêté dans une église pour me rafraîchir, et FISSA FISSA, direction le cimetière pour installer mon campement. Et là, pas d’eau… J’étais dégoûté.

Alors j’ai repris la route, m’écartant de mon trajet initial de 3 km. Trois kilomètres, c’est rien… Mais faisons une métaphore : vous allez chez Leroy Merlin pour acheter un pot de peinture, et au moment de payer, il vous manque 10 centimes. Dix centimes, c’est rien… Mais sans eux, pas de pot de peinture.

Et voilà, ma journée est finie et... aïe aïe aïe... il y a de la casse...